MILLE CORBEAUX
MILLE CORBEAUX
Vol aveugle de mille corbeaux
Criant la terre,
Vomissant l'Humain.
Sanglots de pluie
De cœurs à l'envers,
D'espoirs impatients...
Comment s'entr'aimer
Dans ces possessions fugitives
Et suivre le silence
Des sentiments usés ?
Mes ailes se froissent
Mon cri est strident
Loin du chemin des idylles,
A l'ombre des libertés.
De notre terre
La plainte est dormante.
Les remparts de mon corps,
A force de songes
Ont la couleur noire du destin.
Mes nuits sont de verre
Et les flèches invisibles.
Voleur de sourires est l'Humain,
Assoiffé de toujours,
De promesses éteintes
Dan le sarcophage du temps.
Je ne suis pas de son monde !
Les jours ensevelis
Forcent le temps
Et ses terres maussades
Au supplice dormant.
La source est suspendue
Au suprême apaisement
Et les pas retenus
Aux cordes des cieux.
J'écoute l'espoir !
Élisabeth MOURCOU
le 04 avril 2014
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